Soyons clair, nos grands quartiers d’habitats sociaux vivent des moments bien difficiles du fait de l’emprise de trafiquants sur certaines cages d’escaliers.
Les locataires vivent des situations totalement intolérables et profondément injustes.
L’actualité récente avec le terrible drame des Dervallières mais aussi les réactions vives des locataires qui ont suivi nous le rappellent.
Pour La CSF, le droit à vivre en paix dans son logement est fondamental.
Bien sûr c’est la responsabilité de l’État de combattre ces trafics mais aussi l’affaire de toute notre société. Ce phénomène qui s’aggrave ne concerne pas que des quartiers d’habitat social qui sont à nouveau replongé dans la stigmatisation. De vrais débats sont à ouvrir sur le sujet. Force est de constater que pour l’instant la situation ne fait qu’empirer
Dans l’immédiat, la priorité des priorités c’est d’assurer la protection des locataires qui sont menacés concrètement (refus de complaisance, plainte, etc…), en accélérant les demandes de mutation ou en prévoyant des logements réservés à ce type de situation, car il y a un risque confirmé de mise en danger
Sachons entendre le ras-le-bol des locataires exprimé par leurs réactions vives et légitimes. Ils ont le droit de vivre en paix.
La CSF sera à leurs côtés, comme elle sera attentive aux mesures prises par Nantes Métropole Habitat sur les aménagements urbains, pour empêcher de s’installer les trafics illicites dans les cages d’escaliers.
Avec leurs associations, nos quartiers savent être solidaires et refusent cette fatalité de la violence
Fari Salimy . Votre élue de La CSF au CA de Nantes Métropole Habitat.
Contact : Union Départementale de La CSF de Loire-Atlantique