Défendre l’hôpital public, c’est vraiment quelque chose de capital ! c’est défendre l’accès aux soins de la plupart de nos concitoyennes et concitoyens.e.
Or cet hôpital public est dans un état de dégradation avancé, c’est à dire que beaucoup de structures ont été fermées ou suspendues.
Cela aboutit à des distances géographiques qui augmentent pour se faire soigner à l’hôpital public. Sur l’agglomération nantaise, ce n’est pas vraiment le cas, mais à Ancenis, Châteaubriant c’est le cas.
Il en résulte une augmentation des délais pour obtenir une consultation, une hospitalisation, un examen, une imagerie. Cet état de fait conduit à des renoncements de soins ou à des consultations dans le système privé avec ces dépassements d’honoraires.
Cette situation est la conséquence du défaut de formation du nombre de soignants formés et d’ une sous dotation du budget des hôpitaux publics par la sécurité sociale.
La coordination nationale propose de former plus de médecins, et des personnels soignants. C’est indispensable ! C’est du ressort de l’État et du ministère de l’Enseignement.
Il y a besoin d’une meilleure répartition des médecins y compris à l’hôpital public, sur tout le territoire.
Il y a besoin d’ une augmentation du budget de la sécurité sociale pour l’hôpital public.
Enfin, il est nécessaire d’avoir une véritable démocratie sanitaire en proposant une représentation avec pouvoir décisionnel réunissant les représentants des usagers, des élus et des élus du personnel ;
Prodiguer des soins, cela a un coût et limiter le coût engendre des inégalités de santé, des inégalités sociales de santé.
C’est ça le problème : Soit on choisit une société dans laquelle chacun peut se soigner selon ses besoins de santé, sinon c’est réservé aux plus riches !
C’est pourquoi la csf appelle à se mobiliser et à défendre l’hôpital public !