Les différentes permanences de l’Union Départementale accueillent près de 200 dossiers annuels complexes d’un point de vue juridique ou social. Les demandes urgentes de logement social sont nombreuses : il faut sélectionner les priorités, notamment suite à un surendettement ou une menace d’expulsion.

Nous avons aussi des litiges avec les bailleurs privés. Le soutien aux sections est en augmentation sur des dossiers individuels mais aussi pour des actions collectives : malfaçons, réhabilitations qui s’éternisent, changement de mode de chauffage, renégociation des contrats d’entretien…
Une nouvelle permanence logement s’est ouverte à Nantes Nord, dans la section crée en 2015. Les militants y ont déjà rencontré les représentants de Nantes Habitat et monté des actions collectives.

La CSF est présente dans 7 conseils de concertations locatives, chez tous les bailleurs de l’agglomération nantaise. Ces conseils nous permettent de porter directement les revendications sur des dossiers collectifs notamment sur les travaux et le gros entretien, le suivi des charges. Notre présence s’accentue d’une année sur l’autre. L’arrivée de bailleurs «  nationaux  » sur Nantes n’est pas une avancée pour les locataires.
Le 28 février, une vingtaine de militants ont participé à une journée de formation : « Représenter les locataires  avec La CSF ». Lors des réunions de la commission logement, nous avons beaucoup débattu des problèmes de voisinage et d’incivilités, de la restructuration de Nantes Métropole Habitat…

La CSF est représentée par 4 élus  ‘Représentants des locataires’ aux conseils d’administration des sociétés HLM. L’UD s’efforce de soutenir ces élus qui prennent très bien leur place : les informations se transmettent un peu mieux d’un bailleur à un autre. Nous devons réfléchir sur les attributions. Deux administrateurs CSF représentent l’UDAF dans les OPH.

La  maîtrise  des  charges  locatives  est  une  action  prioritaire  pour  La  CSF,  aussi   nous  poursuivons  le  contrôle  des  charges locatives sur différents secteurs  : Saint-Herblain, Nantes Beaulieu, Châteaubriant… Des projets qui pourraient aboutir à diminuer les  charges  en  développant  des  économies  d’énergie,  fleurissent,  mais  tardent  à  voir  le  jour.  Les  moyens  tant  techniques  que financiers sont très différents d’un organisme à un autre. Nous ne pouvons que constater que le passage des chaufferies au bois ne donne pas, pour l’instant, les économies escomptées …

L’augmentation du coût de l’énergie va mettre en précarité énergétique les propriétaires occupants aux faibles revenus. L’UD a commencé une réflexion qui doit se poursuivre au niveau des sections pour aider les familles à se poser les bonnes questions sur les travaux à envisager et à les informer sur les aides qu’elles peuvent obtenir.